Comme pour les adultes, la meilleure façon pour un enfant d’avoir une belle dentition, c’est d’aller chez le dentiste. Le premier rdv chez le dentiste de bébé n’est pas toujours un événement facile à préparer.
Nous vous expliquons tout sur la visite chez le dentiste pour un enfant, les différents moyens de le rassurer et le nombre de consultations recommandées.
Pourquoi les visites chez le dentiste sont importantes pour votre enfant ?
Les visites chez le dentiste pour un enfant sont importantes pour permettre le dépistage de problèmes liés à l’hygiène alimentaire, de rappeler les règles d’une bonne santé bucco-dentaire ou encore de donner de précieux conseils aux parents.
Ainsi, les consultations chez le dentiste de l’enfant sont dans la lignée du premier rendez-vous qu’il a eu étant bébé : elles constituent le socle d’une bonne hygiène des dents et d’une dentition synonyme de vitalité.
Durée d’un rendez-vous chez un dentiste pour enfant et soins administrés
Il est important de noter que dans la grande majorité des cas, aucun soin n’est à effectuer chez un enfant jeune. En vérité, l’essentiel de la consultation chez le dentiste consiste à réaliser des gestes de dépistage.
En outre, les rendez-vous chez les dentistes pour enfant ont un autre objectif : instaurer une prévention. Il faut donc comprendre que les visites sont souvent rapides, celles-ci ne durent en général jamais plus de 15 minutes.
Chez le pédodontiste, tout est fait pour que l’enfant se sente à son aise. Ainsi, si l’enfant a peur d’être allongé et refuse d’être examiné par le dentiste, il peut tout simplement s’asseoir sur le bord du fauteuil et le dentiste se servira du miroir pour regarder dans sa bouche. Sinon, encore plus rassurant pour l’enfant, il peut s’allonger sur son papa ou sa maman pendant que l’un ou l’autre est installé sur le siège.
Combien de consultations chez le dentiste pour votre enfant ?
L’âge recommandé pour la première visite de votre enfant chez le dentiste est de 2 ans. Par la suite, tout au long du développement de l’enfant, une à deux visites par an suffisent.
Comment préparer son enfant aux visites chez le dentiste ?
Les parents doivent être vigilants à leurs paroles, de type : « Ne t’inquiète pas, le dentiste ne va rien te faire ». En effet, cette phrase pourrait rapidement devenir contradictoire et l’enfant pourrait se sentir trahi si le dentiste doit réaliser un soin.
Autrement, c’est essentiellement le dialogue qui permet de rassurer l’enfant avant sa visite chez le dentiste. Expliquer l’importance du dentiste à son enfant est crucial. Il est possible d’utiliser les arguments suivants pour mettre l’enfant en confiance : « Le dentiste est l’ami de tes dents. Grâce à lui, tu auras toujours un beau sourire, des dents solides et tu pourras manger sans jamais avoir mal ».
Quelques pistes pour rassurer votre enfant durant la consultation
- Laissez votre enfant emporter son doudou avec lui,
- Installez-vous à côté de lui et donnez-lui la main,
- Faites-vous examiner la bouche avant que ce ne soit le tour de l’enfant.
Coût d’une visite chez le dentiste pour enfant et remboursement
Les tarifs conventionnels de la sécurité sociale au 1er janvier 2021 sont comme suit :
- Examen simple de prévention bucco-dentaire : 30 €,
- Examen avec réalisation d’une radiographie : 42 €,
- Traitement d’une carie sur une face : 27,60 €,
- Extraction d’une dent de lait : 25 €.
Notez également que le programme M’T Dents offre une visite gratuite chez le dentiste à l’enfant de 6 ans.
Rappelons que les remboursements des soins dentaires de l’enfant sont pris en charge à 70 %, hors mutuelle. De plus, les bienfaits d’une consultation sont nombreux et peuvent vous permettre, à vous et votre enfant, d’envisager l’avenir de manière sereine.
Questions fréquentes sur la visite chez le dentiste pour les enfants
Idéalement, votre enfant devrait avoir sa première visite vers ses 2 ans afin de l’habituer à ce type de soins.
Les remboursements des soins dentaires sont pris en charge à 70% par la Sécurité sociale. Si vous disposez d’une mutuelle santé, celle-ci pourra compléter la part non prise en charge.